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D'août 1914 à septembre 1918 le Santerre est constamment sur la ligne de front et trois offensives majeures se succèdent sur cette terre martyre. Ensevelis dans la boue des tranchées, hachés par la mitraille, les défenseurs anonymes des plateaux Santerrois, Français et Britanniques, tombent par centaines de milliers.
De retour chez eux, après la fin des hostilités, les habitants découvrent une région massacrée, un spectacle de mort et de désolation et, par endroits, des paysages proprement lunaires. Forçant l’admiration du monde entier, ils vont, en quelques années, au prix d'efforts considérables, créer le cadre de vie que nous connaissons aujourd'hui.
Le temps fait son œuvre et, les ultimes témoins directs des évènements, disparaissent les uns après les autres. Lorsque le dernier d’entre eux sera parti, les monuments aux morts, plaques commémoratives, nécropoles, stèles qui parsèment le Santerre continueront seules à témoigner des sacrifices consentis par toute une génération. Ces témoins de pierre, même très modestes, font partis de notre histoire, de notre patrimoine, de notre vie. Ils méritent d’être préservés au même titre que les témoignages écrits.
Santerre 14-18 veut être une sentinelle de la Mémoire. Sans Mémoire, les peuples retournent à la barbarie. La Mémoire et le respect dû aux morts sont parmi les premiers signes de la civilisation.
Concrètement, les membres de Santerre 14-18 effectuent des travaux de recherche, tirent de l'oubli de précieux témoignages, participent à des actions de sauvegarde du patrimoine et souhaitent, au travers de la grande Guerre, valoriser le Santerre, pays chargée d'histoire et pétrie de traditions mais abusivement négligé parce que jugé trop « agricole », trop « plat » et pas assez « touristique ».
La cotisation est de 10 euros pour l'année. Pour nous rejoindre, adressez-nous un e-mail comprenant vos noms, prénoms et adresse : santerre1418@chez.com
© Santerre 14-18 2004